cheminée d'usine 2008installation in situ carton, bois, papier peint ©Alessandra Morandi | cheminée d'usine 2008installation in situ carton, bois, papier peint | cheminée d'usine 2008 vue décaléedétail de la mise en place installation in situ carton, bois, papier peint |
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cheminée d'usine 2008installation in situ carton, bois, papier peint | cheminée d'usine 2008installation in situ carton, bois, papier peint ©Alessandra Morandi | cheminée d'usine 2008 le montagedétail de la mise en place installation in situ carton, bois, papier peint |
cheminée d'usine 2008 le montagedétail de la mise en place installation in situ carton, bois, papier peint |
cheminée d’usine
résidence/exposition Face à face organisée par Ecume - Marseille (Fr)
01 - 22.06.2008
Au commencement il s’agit de signifier en volume les derniers mètres d’une cheminée d’usine.
Celles là de cheminées d’usine en briques rouges parsemées dans le paysage urbain au détour d’anciennes fabriques.
Avec le carton et le papier, je monte cette cheminée d’usine qui participera du paysage (environ 4 mètres de haut avec possibilité de surélévation) ou reparticipera du paysage; étant donné l’histoire de ces cramoisis conduits à travers le siècle.
Nous pourrions être amenés à se remémorer les peintures de Cezanne de l’Estaque et les clichés d’ouvriers d’époque où ces tuyaux cylindriques s’imposaient à la vue.
Le papier peint fausse pierre rouge, la lumière, la distance physique et celle que permet la prise de vue, nous proposent de se laisser prendre par ce que nous voyons.
Ce bout d'architecture se déplace dans le site cherchant son confort et le profil avantageux.
Il s’agit de présenter une photographie de paysage agrémentée ou encombrée (selon le point de vue) d’une cheminée d’usine.
Le cliché ne dévoile que ce qui apparaît être le haut de la cheminée calée devant un site.
Le cadrage limite le regard à quelque chose de crédible.
Une réserve d’images aux côtés de ce cliché exposé permettra d’envisager le cheminement du conduit au travers sa construction, sa mise en scène et sa dérision.
Le volume photographié laisse ainsi dévoilées ses fragilités de supports, de précisions, d’autonomies et s’offre la pérennité de son apparente monumentalité.