clémentine carsberg

archiTricoture

collège Stéphane Mallarmé à La Rose – Marseille (13)

projet collectif en partenariat avec le FRAC PACA, le CAUE13 et l'équipe pédagogique

ateliers de janvier à mai 2015, exposition en juin 2015

 

Dans le cadre de "VIVE MON COLLÈGE, UNE ARCHITECTURE À VIVRE", de janvier à mai 2015 avec la classe de 5èmeB et leurs professeurs du collège Stéphane Mallarmé à La Rose – Marseille (13), nous avons imaginé et réalisé une installation artistique sur et avec l'architecture du collège.

Une exposition de restitution du projet a eu lieu en juin 2015 AU FRAC PACA.

En partenariat avec le FRAC PACA, les Ateliers de l'image et l'Alhambra Cinemarseille
et à l'initiative du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, de l'Académie de Aix-Marseille, du Conseil d'Architecture, d'Urbanise et de l'Environnement des Bouches-du-Rhône et de la Direction des affaires culturelles PACA, Ministere de la culture et de la communication
Crédit photo : Caroline Dutrey

 

Architricoture est une œuvre collective des 5ème B du collège Stéphane Mallarmé réalisée dans l'esprit du Yarn Bombing, cet art urbain et participatif qui consiste à recouvrir de tricot le mobilier et la végétation des villes.

« Toute l’année, nous avons travaillé avec une artiste Clémentine Carsberg afin de transformer de façon éphémère un espace du collège. De fil en aiguille, nous nous sommes rapprochés de notre projet final. Nous avons d’abord penché pour l’illusion d’optique pour ensuite arriver au Yarn Bombing, c’est-à-dire le tricot graffiti.  Nous avons décidé de recouvrir de bandes de tricots les colonnes sous le préau et un arbre. Nous avons tricoté longtemps et nous y sommes arrivés ! Le but était de redonner de la couleur, de la vie et de la gaieté au collège. Le camaïeu de vert évoque le printemps, la jeunesse, la nature soulignés par une petite note de couleur rouge ou rose comme un bourgeon. »

Faite main, l'Architricoture joue sur le recouvrement qui révèle, s'empare de la structure du collège pour la sublimer : les couleurs égayent le regard, la douceur de la matière invite au toucher, le rythme formel scande l'espace. Un air juvénile et printanier soufe sur l'architecture et le végétal. Il invite le spectateur, transformé en promeneur, à méditer l'arrivée de la belle saison , la vitalité de la jeunesse et la saveur des commencements.

L’idée est aussi de mettre en avant des surfaces et des espaces anodins ou que l’on ne voit plus à force de trop les voir…

Emmanuel Soulier, architecte au CAUE13 a demandé aux élèves lors de la première séance de dessiner un plan du collège : « Nous avions tous oublié les arbres sur nos propre plans du collège ». Il s’agit donc de mettre en valeur ces arbres et éléments de l’architecture constituant le quotidien des élèves, un quotidien presque invisible alors que leur présence est massive : « Nous souhaitons rendre notre quotidien plus doux, plus poétique et positif ».