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échelle 1 Jungle 2 - 2016

échelle 1 Jungle 2 - 2016

commissariat Bernard Muntaner - "Ah si j'avais des sous" 2016 à l'occasion du PAC à la galerie Est/Ouest Marseille

échelle 1 Jungle 2 - 2016

échelle 1 Jungle 2 - 2016

©ThierryReynaud commissariat Bernard Muntaner - "Ah si j'avais des sous" 2016 à l'occasion du PAC à la galerie Est/Ouest Marseille

échelle I 2006 (la vieillotte)

échelle I 2006 (la vieillotte)

échelle, papier peint

échelle I 2006 (la vieillotte)

échelle I 2006 (la vieillotte)

détail échelle, papier peint

échelle I 2006 (la jungle)

échelle I 2006 (la jungle)

échelle, papier peint

échelle I 2006 (la fleur bleue)

échelle I 2006 (la fleur bleue)

échelle, papier peint

échelle I 2006  (la japonisante)

échelle I 2006 (la japonisante)

échelle, papier peint

échelle I 2006 (la japonisante)

échelle I 2006 (la japonisante)

échelle, papier peint

les échelles 1

2006-2016

extrait du texte de Bernard Muntaner LE BANAL, MODESTE ACTEUR PUISSANT DE L’OEUVRE, 2012

"[...] Dans la série Échelles 1, Clémentine Carsberg opère de même mais en ramenant physiquement l’objet réel sur le plan et visuellement dedans. Ce mouvement d’attraction ne suffirait pas à «aplatir» l’objet pour le confondre avec le plan s’il n’y avait l’action du papier peint, qui, avec son décor exubérant de ramages floraux, ou de géométrie baroque, annihilait la volumétrie de l’objet en le fusionnant à son environnement tel un caméléon mimétique. L’échelle disparaît dans le décor, au profit d’un tout unifié : l’oeuvre.
Cette superposition fusionnant formes, volumes, couleurs, sorte de sandwich visuel qui neutralise les appartenances originelles de chaque
partie, peut ouvrir des questions sur les notions de disparition et de caché. Car le papier peint «cache». Il hôte à la vue. Il est même parfois
conseillé de le choisir pour cacher des murs dégradés ; une sorte de cache misère joyeux, et rapide à coller, en lieu et place du travail fastidieux que serait la préparation de la surface d’un mur avant de le peindre.
La disparition n’attend pas qu’un objet soit soustrait à nos yeux pour qu’elle se déclare. Un objet peut rester dans le champ du visible
sans être vu. Il en va de ces objets qui peuplent notre quotidien et dont on n’en perçoit plus la présence. Les oeuvres Lave main, et Rocking chair, en sont des exemples. La banalité du regard, ou la non utilisation d’un objet ou d’un outil, efface sa corporéité. Ce qui n’est plus essentiel à un moment est remisé dans un oubli plus ou moins proche. Il suffira que le besoin se fasse jour pour que l’objet réapparaisse à la vue comme étant indispensable à sa fonction renouvelée. L’oeil sélectionne. Si j’ai besoin d’une échelle, je «vais» la voir. Dès qu’elle n’aura plus d’utilité elle va disparaître dans le «décor», s’intégrera à son milieu, à son espace. Et pourtant elle sera là, à portée de vue, dans son coin, sans se faire repérer, «humble» dans sa posture..."

 

autre extrait de texte de Bernard Muntaner pour l'exposition "Ah si j'avais des sous"

"[...] une grande échelle posée contre un mur de papier peint, recouverte du même motif se laisse prendre dans les méandres des motifs de plantes décoratives pour disparaître, passant des trois aux deux dimensions, vers un illusionnisme plat. C'est une soustraction à la vue..."

 

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