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démarche

 

Au coeur de ma pratique, l’alentour

 

Il s’agit d’installation et de sculpture, souvent en carton et papier peint.

Leur point commun, ma détermination à rendre accessible et à traiter de la modestie.

Au travers de l’ironie et de l’intention de faire attention à l’alentour, je vise le sourire.

 

L’intérieur domestique, la maison, la décoration et les formes qui leur sont propres, meublent mes bricolages maladroits dans un élan d’économie.

J’utilise des matériaux indigents pour leur capacité à restituer une ambiance.

Leur vécu et leur utilisation les chargent déjà de sens et de raisons d’être là.

Le carton et le papier, les objets, dominent dans mes installations et suffisent à mes ambitions formelles. Leur légèreté et leur communauté prennent part au sens qu’ils lèguent aux œuvres.

Le revêtement mural est le support idéal du décor feint et de l’illusoire, du trompe-l’œil annoncé.

Le mimétisme obtient une bonne place dans cette recherche de confusion.

La prégnance des motifs privilégie le souvenir visuel, le papier peint fait la star et permet aux assemblages de se fondre dans le décor à la recherche d’un confort dans l’étonnement.

La taille humaine, la grandeur nature, aide ces interventions à s’accrocher au réel sans les empêcher de raser les murs sur la pointe des pieds.

 

Tout est à sa place.

 

Dans le lieu de l’exposition ou sur le terrain d’accueil, c’est un travail de construction que j’engage.

Une installation in situ.

 

Aujourd’hui, mes pièces se rapprochent du patrimoine, manière de vestiges, de restes.

D’aide mémoire.

 

Le peu et le laissé-pour-compte accompagnent ma pratique depuis toujours.

 

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